BLUE AFRICA SUMMIT - Point de vue et plaidoyer de l’Organisation Panafricaine de la Jeunesse pour l’Économie Bleue (OPJEB)

Voici votre texte corrigé avec un encodage correct : BLUE AFRICA SUMMIT - Point de vue et plaidoyer de l’Organisation Panafricaine de la Jeunesse pour l’Économie Bleue (OPJEB) Je voudrais, au nom de l’Organisation Panafricaine de la Jeunesse pour l’Économie Bleue (OPJEB), de la jeunesse africaine engagée dans la promotion de l’économie bleue durable, et en mon nom propre, saluer respectueusement la mémoire des victimes du séisme du 8 septembre 2023 ainsi que la résilience du brave peuple marocain. Le "Blue Africa Summit", qui nous réunit ici à Tanger, ville historique portuaire de commerce maritime et de tourisme balnéaire, symbolise plusieurs sous-secteurs de l’économie bleue et donne un aperçu des grandes potentialités dont regorge le Maroc en matière d’économie bleue. Je salue à la fois le leadership du Royaume du Maroc, de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que l’engagement des initiateurs du présent "Blue Africa Summit" (Académie Royale du Maroc, Forum Mondial de la Mer, Fondation Europe-Afrique, La Saison Bleue). La cérémonie inaugurale a clairement affiché la grandeur des ambitions pour l’Afrique et le monde. Il me paraît important de souligner qu’en dépit de l’originalité du "Blue Africa Summit" et de ses nobles ambitions pour la promotion de l’économie bleue durable en Afrique, le continent africain avait déjà accueilli plusieurs réunions, forums et conférences sur les questions de l’économie bleue, avec des engagements des parties prenantes (Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’UA en octobre 2016 à Lomé, Dialogue des politiques à Abidjan par la CEA/ONU en juin 2017, Conférence de Nairobi en 2018, etc.). C’est pourquoi toutes nos initiatives, y compris celle du "Blue Africa Summit" qui nous réunit en ce moment à Tanger, ainsi que celles à venir, doivent privilégier "L’INCLUSION" et "L’ACTION". Nos résolutions, à la fin du "Blue Africa Summit", devront répondre parfaitement à cet impératif afin de créer un véritable impact positif en faveur d’une économie bleue durable. En effet, l’inclusion doit prendre en compte, outre l’implication des femmes, non seulement les populations côtières souvent victimes d’une économie bleue non durable (ex : pêche INN) et plus exposées aux effets néfastes du changement climatique, comme la montée du niveau de la mer, mais aussi et surtout la jeunesse africaine. Cette dernière, majoritaire et moteur de l’avenir du continent, voit sa croissance démographique exponentielle faire de l’Afrique le continent le plus peuplé et majoritairement jeune à l’horizon 2050 (selon l’ONU, en 2050, 1/4 de la population mondiale vivra en Afrique). L’économie bleue africaine profite-t-elle actuellement à sa jeunesse ? Il suffit de voir le drame qui se déroule sous nos yeux en Méditerranée, où des milliers de jeunes Africains meurent chaque année en tentant d’atteindre un "Eldorado imaginaire", pour répondre non. L’urgence d’agir en faveur du développement d’une économie bleue durable pour le continent africain est donc une priorité absolue. C’est pourquoi je voudrais saluer l’ingéniosité des organisateurs du "Blue Africa Summit", qui ont inclus ce panel de haut niveau entre l’Afrique et l’Europe au profit des océans et de l’économie bleue. Oui, il est urgent que les agendas d’action de tous soient orientés vers la valorisation des potentialités bleues de l’Afrique, afin de créer des perspectives et des opportunités pour la jeunesse africaine. Il est essentiel que cette jeunesse puisse rester sur place et participer activement au développement de l’économie bleue africaine et du continent. L’option de l’Europe de construire des murs pour empêcher l’immigration dite clandestine est contre-productive. L’Europe doit comprendre que la seule alternative viable est un agenda pour l’Afrique, exécuté par les Africains, au profit de la jeunesse africaine en particulier et des populations africaines en général. L'OPJEB, qui porte la voix de la jeunesse africaine engagée pour l’océanité de l’Afrique, est pleinement engagée dans cette voie et appelle à la mobilisation de toutes les parties prenantes. Pour conclure, je profite de cette tribune pour annoncer l’organisation en 2024 du premier Forum des Jeunes Africains pour l’Économie Bleue à Lomé, en République Togolaise, dont le thème portera sur :
? "L’économie bleue durable, l’inclusion des jeunes et la migration clandestine."
Cet événement se tiendra sous le Haut Patronage de SEM Faure GNASSINGBÉ, Président de la République du Togo. Nous remercions les autorités togolaises pour leur approbation et espérons celle du Royaume du Maroc, que nous avons également sollicité pour se joindre à cette initiative. Le Maroc est en effet l’un des champions de l’économie bleue durable, et Sa Majesté le Roi Mohammed VI assure le leadership des questions de migration en Afrique. Nous espérons également que cet agenda de la jeunesse africaine suscitera l’intérêt de l’Europe et de l’Union Européenne, pour leur engagement au rendez-vous de Lomé. Nous appelons aussi à la mobilisation générale de toutes les institutions internationales, régionales et sous-régionales d’Afrique. Pour "L’ACTION" que nous appelons de tous nos vœux, le rendez-vous de Lomé doit être la suite de Tanger et inscrit comme une action concrète pour l’économie bleue et l’Afrique. Je vous remercie.
? Ernest TINDO
? Président de l’Organisation Panafricaine de la Jeunesse pour l’Économie Bleue (OPJEB)
? Commissaire Général du Forum des Jeunes Africains sur l’Économie Bleue.